Gweltas Simon est facteur de koras.
Il fait des koras comme d’autres font du vin ou des chansons.
Avec le cœur.

Pour tisser des liens invisibles entre ces harpes-luths
d’Afrique de l’Ouest, et les musiciens qui viennent à leur rencontre.

J’ai connu Gweltas à Ouagadougou, au Burkina Faso en 1992. Je travaillais pour Handicap International, et lui fabriquait ses premiers instruments migrateurs. Après une soirée bien arrosée, j’ai demandé à essayer son « doso n’goni ». Nous nous sommes assis sous la lune, et j’ai improvisé sur cet arc pacifique. Gweltas s’est endormi, et j’ai joué pour la nuit étoilée.

Le lendemain, Gweltas avait perdu un n’goni et gagné un ami.